Sandra Wozniak
- Tombée dans les assurances lors d’un job de vacances
- Maman d’un coureur cycliste professionnel aux études
- Disponible, exigeante, déterminée à trouver des solutions
Il y a 20 ans d’ici, Sandra découvre les assurances auprès d’un bureau de courtage où elle travaille pendant l’été. Elle est touchée par le rôle social du courtier et de l’assureur : moyennant paiement d’une prime, une indemnité financière est versée aux assurés en cas de coup dur comme la maladie, l’accident, les dommages aux biens.... Assez vite, un candidat employeur détecte chez elle un profil propice à la vente d’assurances non obligatoires. Sandra entame sa carrière dans les employee benefits. Elle est ensuite amenée à se consacrer aux plans sectoriels et puis, au secteur public.
“Un client satisfait engendre une Sandra satisfaite, et vice versa…”
7 questions à Sandra
Quel est le côté le plus attachant de ta fonction ?
"Pouvoir rencontrer tant d’univers différents m’enrichit, ce contact avec des personnes de visions ou de secteurs variés - un jour vous êtes dans une commission paritaire, le lendemain vous rencontrez des pouvoirs publics ou le secteur privé. Et le fait que tout évolue constamment, la législation par exemple, mais aussi les idées et notre job. Nous devons rester flexibles.
Ensuite, les aspects de transparence et de libre concurrence prônées par la procédure des marchés publics me correspondent bien."
Depuis 20 ans chez AXA… En quoi la compagnie diffère-t-elle d’un autre employeur ?
"Sans doute au niveau de l’autonomie dont nous disposons. Quand tu reçois la liberté, spontanément tu as envie d’en faire plus, cette confiance te donne des ailes 😀. Toujours mieux assister les institutions publiques, défendre ses idées et les besoins de son client… Le fait aussi que la compagnie soit engagée dans le social et l’environnement n’est pas neutre à mes yeux."
Tu réalises de nombreux contrats. Quel est ton secret ?
"Le plus important n’est pas la prime mais bien de proposer des solutions à mes clients. Un client apprécie que l’on soit vrai avec lui. Comme oser lui dire que nous n’avons pas la réponse à sa demande actuellement mais que nous y travaillons et que nous reviendrons vers lui lorsque nous l’aurons. A chaque besoin du client, nous en informons nos experts qui analysent la demande. C’est le long terme que je vise. D’ici là, je pourrai continuer à regarder mon client en face."
Qu’est-ce que tes amis pensent de toi ?
"J’ai une propension à me soucier des seniors et des personnes malades. Souvent, ceux-ci sont seuls et il ne leur est pas facile de garder leur autonomie. Papoter, faire à manger, soigner, j’en fais mon leitmotiv et cela me rend heureuse. Mais parfois, mes proches doivent attendre pour que nous nous rencontrions et j’en suis consciente, j’ai de bons amis qui savent que j’agis pour le bien des autres."
C’est un job intense et stressant, comment parviens-tu à décompresser ?
"Il n’est pas toujours possible de répondre à toutes les demandes ni de décrocher tous les contrats. Perdre un marché, cela fait aussi partie de notre fonction. Quand je suis frustrée, je sais ce qui me fait du bien : peindre ! C’est un bon dérivatif au stress, cela me calme."
Soudain, tu as un peu de temps devant toi. Qu’en fais-tu ?
"Je pense à faire plaisir à quelqu’un dans le besoin, comme un senior dans une maison de repos. L’appeler, lui rendre visite..."
Qu’est-ce qui t’inspire au quotidien ?
"Le sentiment maternel peut-être... : pouvoir réaliser quelque chose pour ses enfants ou pour la société. Dans des moments difficiles, nous avons encore plus besoin de bénévolat. Le soutien à autrui me procure du bonheur."